Bienvenue sur la page de l’Observatoire du droit des usagers de substances psychoactives (ODU).
Malgré les lois répressives qui encadrent les produits stupéfiants et contraignent les drogués à la clandestinité, il ne faut pas oublier pourtant que les usagers de substances ont aussi des droits. Ce projet se veut une réappropriation de la citoyenneté en permettant de dénoncer les manquements afin de faire valoir nos droits.
Depuis 2007, ASUD est agréé par le Ministère de la Santé pour représenter au niveau national les patients accueillis dans les structures de soins et, le cas échéant, pouvoir porter leurs intérêts en tant que personne morale.
Cette page web dédiée permet aux usagers de formuler le type de problème rencontré lors de leur prise en charge grâce à une liste de rubriques prédéterminées. Il s’agit d’organiser la remontée de ces informations au bénéfice d’une optimisation de la prise en charge.
Ce projet n’est pas un outil de résolution des problèmes, mais a pour vocation de les dénoncer et d’éviter qu’ils se reproduisent. L’objet est de permettre à la société civile de faire respecter ses droits.
Ce projet « ODU » à deux fonctions :
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L’observation : fonction première d’un observatoire, le but est de recenser et de compiler quantitativement les manquements aux droits auxquels vous êtes régulièrement confrontés. Par le biais du questionnaire ci-dessous, vous avez la possibilité de nous envoyer vos doléances. La compilation de ces formes de « mains courantes » offre des éléments statistiques qui permettent d’apporter des arguments concrets aux interlocuteurs des structures de premières lignes et aux institutions.
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L’orientation : elle dépend de la situation signalée. Le but est, dans un premier temps, de favoriser la conciliation avec les structures concernées. Il s’agit ici de favoriser l’appropriation des outils de démocratie sanitaire en place dans ces structures (hiérarchie, Conseils de la Vie Sociale, Groupes d’expression, etc.) afin de faire entendre votre parole et de privilégier le dialogue en interne. Si aucune conciliation n’est possible due à un refus de dialogue, de divergence irréconciliable ou à un manque de dispositifs d’expression adéquats, une orientation et un accompagnement vers le service de réclamation le plus adapté à votre problématique vous sera proposé (service réclamation de l’Agence Régionale de Santé, Défenseur des Droits, Ordre des médecins, Ordre des pharmaciens, Inspection Générale de la Police Nationale, etc.).
L’ODU est encore dans une phase expérimentale. Nous avons besoin de vos témoignages, de vos doléances et de vos expériences pour le pérenniser. Cet outil ne peut fonctionner que par vous et pour vous.
L’ODU est aussi joignable sur odu@asud.org et au 06 44 36 72 73.
En région PACA, vous pouvez contacter l’ODU d’ASUD « Mars Say Yeah » sur odu.paca@orange.fr, facebook.com/odupaca et au 04 91 68 87 06
4 Responses
Bonjour; je suis du Maroc Association AHSUD;et je travail sur les droits des personnes qui utilisent les drogue. et je sais que vous êtes parmi les premiers que vous avez fondé les groupes d’auto-support des usagers de drogue;si vous avez des document en PDF sur le sujet;Merci de les m’envoyer car un grand travail nous attend pour améliorer la situation des PUD.
Merci
Bonjour Houssien ,
nous connaissons bien AHSUD, ASHUD est membre fondateur du Réseau Afrique Francophone Autosupport des Usagers de Drogues (RAFASUD).
passe le bonjour à toute l’équipe de notre part .
bonjour je suis kamagate je suis le président de l’ONG LE FLAMBEAU qui fait le suivi des UD tuberculeux je aussi EP à médecins du monde je souhaite les document en pdf sur les droits des UD ici en Cote d’Ivoire les droits des UD ne sont pas respectés nous assistons malheureusement sans pouvoir réagir à de nombreuses descentes policières dans les lieux de consommation de drogues qui engendre des blessés graves et souvent des morts l’ONG LE FLAMBEAU souhaite vous représenter et faire comme vous pour le bien Etre des UD en Cote d’Ivoire
Merci Monsieur et n’hésiter pas à vous inspirer de cet Observatoire , pour mettre en place un outil équivalent au service des usagers de drogues de Côte d’Ivoire que nous connaissons bien
http://www.asud.org/2014/10/03/fumoirs-et-babas-en-cote-divoire/