Communiqué d’Asud, Anitea, Act Up – Paris, Gaïa Paris, Safe, Sos Hépatites Paris, salledeconsommation.fr, SOS Drogue International
La synthèse (ci-jointe) de l’étude conduite par l’association Elus Santé Publique et Territoires a permis une réelle avancée sur un dossier qui révèle la difficulté persistante de certains politiques à traiter les questions d’addiction.
Les travaux des élus UMP, Modem, Verts, PS et PC réunis par ESPT ont montré l’intérêt de ce dispositif qui encadre l’usage. Conçu comme un nouvel accès au soin, destiné à des publics particulièrement vulnérables, il est une première prise de distance avec l’emprise de la drogue. Il s’inscrit dans le cadre des évolutions préconisées par l’INSERM pour adapter les politiques de soins aux publics spécifiques qui en sont encore exclus. Questions de santé, questions juridiques, notamment la possibilité d’expérimenter tout en maintenant un interdit et dans le respect des conventions signées, toutes ces questions ont été traitées. En conclusion, les recommandations invitent à une expérimentation pour compléter le continuum des réponses, sans opposer éducation et réduction des risques, sevrage et substitution.
Dans la même journée, 77 députés ont signé une charte1 énumérant des principes généraux et généreux que l’on ne peut que partager. Malgré un appel au pragmatisme, elle ne dit rien hélas de l’adaptation des pratiques actuelles et de la diversification de l’accès au soin qui motive le débat sur les centres de consommation. Et si elle parle de prévention et d’un refus de banaliser l’usage, elle ne dit rien aussi sur la publicité en faveur de l’alcool sur Internet pourtant autorisée par certains de ces mêmes députés : mesure autrement plus dangereuse au regard de la santé publique que la seule expérimentation d’un accueil spécifique de personnes vulnérables !
- Les recommandations des élus locaux sur les centres de consommation supervisée
- Charte des élus contre la drogue
Une réponse
On va…
…finir par y arriver. Merci a tous les acteurs pour leurs efforts