Dans une note du 20 mai 2009, l’OFDT fait une synthèse de la littérature internationale sur les salles de consommation à moindre risque.
L’OFDT rappelle qu’au niveau de la santé, les salles de consommation permettent :
- un premier contact avec des populations difficiles à atteindre ou populations cachées ;
- des conditions de sécurité et d’hygiène qui n’amènent pas à une hausse des niveaux de consommation ou à des pratiques à risque encore plus dangereuses ;
- Réduction des décès associés à l’usage de drogues lorsque l’accessibilité aux salles de consommation est appropriée (horaires d’ouverture, inclusions, couverture géographique suffisante, …) ;
- Un accès effectif des usagers en situation de très grande précarité et extrêmement marginalisés aux services adaptés (les usagers peuvent bénéficier sur place des interventions des professionnels ou être orientés vers le dispositif le plus adapté).
Et au niveau des nuisances publiques :
- elles permettent une diminution de l’usage de drogues dans les lieux publics sous réserve que la capacité d’accueil des salles de consommation soit suffisante pour répondre aux demandes des usagers ;
- Il n’y a pas de constat de hausse de la délinquance (vols, …) liée à l’implantation des salles de consommation.
Enfin, l’OFDT conclue que « D’après la littérature en la matière (Hedrich D, 2004), les études mettent en évidence que les bénéfices attribués aux salles de consommation dépassent les craintes initialement évoquées. »
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