L’héroïne, diamorphine ou diacétylmorphine, est un composé hétérocyclique à cinq noyaux d’origine semi-synthétique de la sous-classe des morphinanes. Cette substance psychotrope est utilisée pour ses très puissants effets analgésiques et euphorisants. C’est aussi l’une des plus toxico-dépendante, accoutumante, dangereuse (par les risques fréquents de surdosage) et destructrice de toutes les drogues. Découverte par Charles Romley Alder Wright en 1874, c’est un opioïde obtenu par acétylation de la morphine, le principal alcaloïde issu du latex du pavot à opium. Sa consommation est extrêmement addictive et peut entraîner une très forte dépendance aussi bien physique que psychique. En effet, l’administration d’héroïne engendre une augmentation très forte du niveau d’endorphines et de dopamine, ce dernier s’accroissant d’environ 200 % dans le système de récompense du cerveau. L’injection d’héroïne, surtout par voie intraveineuse, produit en l’espace de 5 à 15 secondes une « sensation absolument unique », souvent présentée comme indescriptible, il s’agit du « flash ».
Généralement, un « flash » dure entre 3 et 6 minutes et peut se résumer, d’après les consommateurs, comme étant une sensation de plaisir, de bonheur et de bien-être beaucoup plus intense que l’orgasme.
Elle est utilisée à des fins médicales comme analgésique, mais surtout de manière illégale dans des cadres d’utilisations récréatives. Son usage chronique est susceptible d’entraîner une très forte accoutumance chez le sujet.
L’héroïne est une substance contrôlée au niveau international. Elle figure sur les tableaux I et IV de la Convention unique sur les stupéfiants3. Classée comme stupéfiant dangereux, sa vente est à ce titre interdite, et elle donne lieu à un important trafic illégal.