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EGUS 14 : Dépénaliser une urgence ! Légaliser une nécéssité !

EGUS 14 : Dépénaliser une urgence ! Légaliser une nécéssité !

PRESENTATION

Depuis sa création en 1993, ASUD revendique explicitement la dépénalisation de l’usage de stupéfiants comme mesure d’urgence n°1. Cette position de principe ne nous a pas empêchés d’accompagner les combats menés pour la légalisation du cannabis, conscients de l’importance du débat au sein de la société. Nous avons même soutenu l’accès au cannabis médicinal, mais plus largement, c’est la fin de “la guerre à la drogue” qui guide notre action.

Dans un contexte passionnel de renforcement des dispositifs de répression, peut-on aujourd’hui évoquer rationnellement et sans tabou les chemins d’évolution possibles susceptibles d’aboutir à un changement de loi ? Peut-on par exemple évoquer la dépénalisation et la légalisation sans forcément les opposer, mais en les déclinant dans un continuum militant ? 

Ce débat pose la question — toujours centrale en matière de politique de drogues — de l’usage confronté au marché. La réduction des risques (RDR) basée sur des preuves scientifiques et des propositions pragmatiques recommande depuis 30 ans la dépénalisation de toutes les drogues à l’exemple du rapport Henrion (1995). D’autre part qui veut s’attaquer au trafic et à ses violences ne peut faire l’économie d’une réflexion sur des formes de contrôle de l’accès au produit.  

C’est l’objet des EGUS 14 que d’ouvrir ce champ des possibles, en considérant que la dépénalisation est une urgence pour replacer le respect des droits humains fondamentaux au cœur de nos aspirations, alors que la légalisation deviendra une nécessité pour formuler les réponses adéquates aux défis du phénomène “drogues”.

PROGRAMME

EGUS 14 : Dépénaliser, une urgence ! Légaliser, une nécéssité !

Avec le soutien d’Anne-Claire BOUX – Adjointe à la maire de Paris en charge de toutes les questions relatives à la santé publique et aux relations avec l’APHP, à la santé environnementale, à la lutte contre les pollutions et à la réduction des risques

« Je suis très heureuse que la journée des EGUS organisée par ASUD prenne place à l’Hotel de Ville, que les questions liés à la réduction des risques et à la question des drogues sur le territoire national puissent être discutés au coeur de notre mairie centrale. C’est important de passer ce pas et d’encourager toutes les initiatives qui permettront de visibiliser ce sujet très important. En tant qu’Adjointe à la Santé je m’inscris dans cette volonté d’échanges entre professionnels. »

9h00 : Accueil (Entrée au 5, rue Lobau)

9h30 : Ouverture des EGUS 14

Jean Maxence GRANIER – Président d’ASUD 

Annie LAHMER – Conseillère Régionale

De 10h à 12h30 

ATELIER – FORUM 1 : Dépénaliser, une urgence ! 

Du secteur médico-social à la chaîne pénale, de nombreux acteurs constatent l’échec des politiques drogues en vigueur. De la défense des droits fondamentaux, comme le préconise le Conseil de l’UE, à la prise en compte des arguments des personnes qui consomment des drogues et de leur inclusion dans le débat public, il semble nécessaire de changer la loi du 31 décembre 1970. 

Il est urgent de dépénaliser l’usage de substances classées aux tableaux des stupéfiants. 

Depuis juin dernier, le CNPD invite les citoyenNEs à signer une pétition afin de soutenir une proposition de loi visant la dépénalisation. Pour changer de politique “Drogues” en France cette pétition suffira-t-elle ?  

Présentation de la campagne pour la dépénalisation de l’usage de stupéfiants par le Collectif pour une Nouvelle Politique Drogues. 

Animation : Fabrice OLIVET

Avec : 

Les représentants des organisations membres du CNPD 

  • Marie ÖNGÜN-ROMBALDI (Fédération Addiction)
  • Samra LAMBERT (Syndicat de la Magistrature)
  • Zoé BOYER (AIDES)
  • Nathalie TEHIO (Ligue des Droits de l’Homme)
  • Jean Charles MARIE (GRECC)
  • Thierry SCHAFFAUSER (Médecins du Monde)
  • Bénédicte DESFORGES (Police contre la Prohibition)
  • Jean Maxence GRANIER (ASUD)

12h30 – 14h00 : PAUSE REPAS (Tiré du sac pour une auberge espagnole)

De 14h à 16h30 

ATELIER-FORUM 2 : Légaliser, une nécessité ! 

Une politique des drogues pragmatique, basée sur des preuves scientifiques, ambitieuse en termes de prévention et de réduction des dommages et des risques, adaptée aux réalités du 21ᵉ siècle est nécessaire. 

La définition d’un cadre légal de régulation du marché permettrait un accès selon des modalités différenciées aux “stupéfiants”. Ainsi remis “sous contrôle” – de la production et la distribution – pour un usage non-médical, ce cadre légal garantirait les droits des personnes qui consomment ces substances. Peut-on inventer le modèle politique français de la légalisation de l’usage non médical de stupéfiants, avec pour objectif d’améliorer la santé et la sécurité publiques ?  

  • Légaliser les drogues, c’est possible ! En toute conformité avec le droit international… 

Vidéo Introduction avec : Intervention de Michael Krawitz, à la 65ᵉ session de la Commission des Stupéfiants à Vienne en 2022. 

  • Légaliser, une nécessité ! Vu par les personnes qui consomment et celles qui défendent leur droit à exister dans la cité.

Animation : Georges LACHAZE

Avec : 

De 16h30 – 17h : Conclusion des EGUS 14 

Par Anne SOUYRIS – Sénatrice de Paris, Membre de la commission des affaires sociales, Vice-présidente de la délégation aux droits des femmes.

17h à 18h : L’avenir d’ASUD en question : “Drogues et médias”

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