culture de l’interdit et revendication citoyenne, les chemins de l’usage de substances.
Exposer les difficultés à conjuguer la culture de transgression inhérente au statut des drogues avec le mouvement intégratif de la démocratie sanitaire.
Depuis la mise en place progressive de la politiques de réduction des risques, et plus encore grâce aux dispositions relatives au droit des malades, les usagers de drogues ont investi progressivement des espaces de citoyenneté garantis par la démocratie sanitaire et sa réglementation. Parallèlement la culture de transgression liée à la consommation de substance épouse naturellement les nouvelles technologies et imprègne la circulation des traitements de substitution. ASUD vous propose de réfléchir sur ces nouveaux défis lancés à la citoyenneté des usagers de drogues. Le croisement de l’intangibilité des dispositions pénales avec l’évolution continue des doctrines soin, crée un gap riche de perspectives que nous proposons à vos commentaires.
1ère partie : Flirter avec les lignes
L’usage de substances et le soin continuent d’emprunter des chemins de traverse qui sont très souvent situés aux frontières du licite et de l’illicite
09h30
Les chemins 2.0 : « pécho » sur le net ?
Animation : Fabrice Perez
Intervenants :
11h50 :
Pause tabagique ou E-cigarette
11h00
Les chemins de la prescription hors cadre
Animation : Nicolas Authier (CHU, Clermont-Ferrant)
Intervenants :
13h00- 14h30 : déjeuner libre
2nde partie : planer dans la cité
La démocratie sanitaire permet aux usagers de s’exprimer dans de nouveaux espaces au cœur de la cité comme le prouve l’intégration d’ASUD à la commission nationale des stupéfiants et des psychotropes. Cependant cette posture de patient est toujours une source d’interrogation pour nombre d’usagers, une situation qui crée de nombreuses zones de turbulence.
14h30
Discussion- débat .
Les chemins de l’addicto- vigilance et analyse de produits : résistance ou collaboration ?
Animation : Fabrice Olivet
Pourquoi les usagers sont-ils sollicités par les autorités pour collaborer au système d’addicto-vigilance ? Existe-t-il des contradictions entre la réduction des risques et la logique de classement des produits sur la liste des stupéfiants? Quelles sont les attentes réciproques des usagers et des institutions lors des opérations d’analyse de produits ?
Intervenants :
16h30
Pause tabagique
16h45
Les usagers de drogue salariés du médico-social
(ré) Animation : Georges Lachaze
Le déni qui baillonne les usagers de drogues salariés du médico social est d’autant plus intenable que les politiques de soins inspirées par la réduction des risques devraient s’appuyer sur une logique communautaire. Comment concilier la réglementation avec ce point aveugle étranger à la culture juridique française ?
Intervenant: Valère Rogissart (association AURORE 93)
Clôture à 18h30