Walter a gagné. Il s’est débarrassé de son patron, Gus Fring, l’ennemi juré de la saison 4. Que va-t-il faire maintenant qu’il est libre ? Arrêter la production de méthamphétamines et reprendre une vie normale ou devenir calife à la place du calife ? En toute logique avec l’évolution du personnage, il choisira cette dernière voie. Qu’il semble loin le petit prof de chimie non fumeur ayant raté les cinquante premières années de sa vie et qui se découvre atteint d’un cancer du poumon. Dans cette saison, Walter fête ses 51 ans. Un an seulement s’est écoulé depuis le début de la série. Quelle densité et quelle rapidité pour devenir un « parrain de la drogue ». Cette ascension sociale fulgurante dans le monde du crime organisé rappelle à Walter combien il était un jeune étudiant ambitieux qui n’avait pas su saisir les bonnes opportunités à l’époque.
Il n’avait simplement pas imaginé qu’il réaliserait son rêve de pouvoir dans le trafic de stupéfiants. Qu’importe ! Le rêve américain n’a pas d’odeur et il l’embrasse pleinement au mépris de la loi, de sa famille, de ses amis, de lui-même. Sa cupidité est sans limite, au point que sa femme n’arrive plus à blanchir les billets qui rentrent trop nombreux et trop vite.
Tel un dealer sans scrupule qui, après vous avoir accroché, arrête de vous fournir, la chaîne de télé AMC a décidé de diffuser la saison 5 en deux parties. Les 8 premiers épisodes sont passés entre juillet et septembre et les 8 prochains, devant clôturer définitivement la série, ne le seront pas avant… l’été 2013 ! En cas de crise de manque, le coffre DVD/Bluray des 3 premières saisons vient de sortir avec de nombreux bonus. La saison 4 sort en DVD fin décembre.
Cet article partie du dossier Serial Dealers.