A l’état sauvage il existe une soixantaine d’espèces de tabac dont le taux de nicotine varie de moins de 1% à 10% pour une variété sauvage chilienne
surnommée le tabac du diable. Mais le tabac cultivé est à 90% de la variété nicotiana tabacum, le reste étant de la variété nicotiana rustica. Le tabac est désormais cultivé dans le monde entier pour une production totale de 6 millions de tonnes/an dont une majeure partie sert à la fabrication de plus de 5000 milliards de cigarettes (dont 86 milliards seront consommées en France). *image plant de tabac En France, le tabac est cultivé sous haute surveillance ( les plants sont comptés ainsi que le nombre de feuille) et sa culture domestique n’est autorisée qu’à titre ornemental. 40 000 personnes vivent de la seule culture du tabac qui occupe 8300 hectares pour une production de plus de 25 000 tonnes.
Les semis s’effectuent début mars sous abri, et les jeunes plants sont ensuite transplantés dans les champs à mi-mai. Les plants sont ensuite étêtés pour obtenir de plus belles feuilles, seule partie de la plante utilisable pour la manufacture du tabac. La récolte se fait vers fin juillet, elle est généralement mécanisée, sauf pour quelques variété de moins en moins utilisées.
Selon le mode de culture et les sols utilisés il est possible d’agir sur le taux de nicotine de la plante
Produire son propre tabac n’est pas chose aisée et c’est interdit. Mais c’est néanmoins possible. La récolte nécessite des connaissances et le plus dur est d’obtenir un produit final propre à la consommation. Certaines variétés produisent plus de 200 gr de tabac sec par pied. Il existe un site internet très complet à ce sujet, offrant informations, graines et plan pour se bricoler son séchoir à tabac (www.seedman.com).