Cette année, les États généraux des usagers de substances (Égus 9) ont décidé de vous présenter un paradoxe : d’une part, la visibilité des usagers de drogues considérés comme patients par ce qu’il est convenu d’appeler « l’addictologie » ; d’autre part, le maintien d’un cadre répressif qui produit des effets de transgression en constante évolution.
La mise en place progressive de la politique de réduction des risques et les dispositions relatives au droit des malades ouvrent aux usagers de drogues des espaces de citoyenneté garantis par la démocratie sanitaire et sa réglementation. Parallèlement, la culture de transgression liée à la consommation de substance épouse naturellement les nouvelles technologies et imprègne la circulation des traitements de substitution.
Asud vous propose de réfléchir sur ces nouveaux défis lancés à la citoyenneté des usagers de drogues. Le croisement de l’intangibilité des dispositions pénales avec l’évolution continue des doctrines de soin.