Les N bomes sont des dérivés des 2C qui ont été synthétisés au début des années 2000 et ont été commercialisés vers 2010, suite à l’interdiction de plusieurs 2C dans divers pays. Leur formule chimique s’écrit généralement 25 X N bome, le X pouvant être un « I », un « E », un « C », etc en fonction du 2C à partir duquel il a été dérivé. Par exemple le 25 I N bome dérive du 2CI. Les N bomes ont la particularité de ne pas être actif par voie orale, ils doivent donc être pris par le nez (généralement ils sont alors sous forme liquide) ou bien collés contre les muqueuses de la bouche voir mâchés (il s’agit alors généralement de buvards imprégnés). Ils produisent des effets hallucinogènes puissants et, bien qu’on manque de recul sur leurs effets à long terme, ils semblent plus dangereux que les 2C dont ils découlent. En effet, les N bomes ont connu un pic de consommation important aux alentours de 2015 lors duquel ils ont causé un nombre important d’accidents et de décès. Ils étaient alors fréquemment vendus en arnaque (les vendeurs prétendaient qu’il s’agissait de LSD ou de mescaline synthétique), bien qu’ils soient assez facile à différencier du LSD puisque les modes de consommation ne sont pas les mêmes (on a jamais vu de LSD « à mâcher » ou à « prendre par le nez »…). Ils ont ensuite progressivement diminués et semblent assez rares aujourd’hui. Attention aussi au syndrome sérotoninergique (cf brochure overdose tome 2 : les stimulants) notamment en cas de mélange avec des produits sérotoninergiques (MDMA, cathinones, Tramadol, antidepresseurs trycyclique et inhibiteurs sélectif de la recapture de la sérotonine). Pour te renseigner sur le 25 C N bome et le 25 I N Bome, tu peux lire les flyers de Techno+)