Autosupport des usagers de drogues

EGUS VII – Marseille, Héroïne et réduction des risques

EGUS VII – Marseille, Héroïne et réduction des risques

Pourquoi Marseille ?  Le choix de la métropole du sud de la France  a été dicté par la volonté d’ASUD de lier identité régionale et problèmes de drogues. Le pari est de montrer l’interaction  d’une culture, d’un contexte social, et d’un environnement économique avec les consommations, et par conséquent sur le dispositif de prise en charge sanitaire. À cet égard, l’exemple de Marseille est riche d’enseignements.  Ville symbole de la french connection dans les années 70, la cité phocéenne a ensuite été frappée de plein fouet par l’épidémie de VIH suscitant  en réaction la mise en place d’un réseau particulièrement dynamique de lutte contre le sida.  Les ressorts de ce dynamisme local, la spécificité des consommations et des modes  de consommations représentent un sujet  majeur de réflexion pour une association d’auto-support.

Profitant de l’opportunité, nous avons coordonné nos travaux avec les premières rencontres européennes de réduction des risques organisées les 6 et 7 octobre sur le même lieu, dont les EGUS constituent une forme de prologue.  Identité régionale, politique nationale, perspectives européennes, autant de niveaux qu’il est extrêmement utile d’articuler, particulièrement dans ce  champ singulier qu’est  l’usage de drogues, présenté du point de vue des personnes concernées.

PROGRAMME

9h30-12h30 :  Séminaire euro-Inpud

Fondation du réseau d’auto-support européen

 

14h00 : Présentation de la journée.

Intervenants : Fabrice Olivet (ASUD) et John-Peter Kools président de l’Association de Réduction des Risques (Harm Reduction International).

Argument : De l’influence de la culture locale sur les modes de consommation et la réduction des risques.

 

14h30 : De la French Connection à l’épidémie de SIDA: éléments pour une histoire marseillaise.

Présentation : Sandrine Musso, anthropologue ( EHESS)

Argument : quels éléments de spécificité locale peut-on isoler comme facteurs structurants de l’histoire marseillaise de la consommation. Quel fut l’impact de l’épidémie de sida ? Quelle place donnée à la « communauté » ? Comment parler de spécificité sans stigmatiser les populations les plus vulnérables ? Peut-on encore prononcer le mot « immigration »  quand on parle de drogues à Marseille ?

 

16h00: Pause

16h30 : Réduction des Risques et Alcool

Présentation : Matthieu Fieulaine, coordinateur ANPAA 13

 

17h00 : ASUD  Mars Say Yeah, lieu de mémoire, lieu d’histoire et tremplin pour l’avenir

Tribune : Béatrice Stambul (ASUD), Eric Schneider (ACCES), Mathieu Pastini (ASUD).

Garder la mémoire des années noires, des combats, des disparus, tirer les leçons pour l’avenir.

 

18h : Clôture,la parole d’INPUD (International Network of People Using Drugs)

Tribune : Mat Southwell, Elliot Alberts.

Argument : Les usagers de drogues sont organisés en mouvement  international, comment établir le lien avec une base locale ?

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