Il existe d’autres RC hallucinogènes qui ne rentrent pas dans les précédentes catégories. Ainsi du 2CB Fly, qui malgré son nom est plutôt éloigné du 2CB (les effets du 2CB Fly sont deux fois plus longs !) et qui pourrait avoir des effets sur la monoamine oxydase (ce qui signifierait qu’il faut faire extrêmement attention aux éventuelles interactions avec d’autres produits y compris des médicaments).
Il y a aussi le bromodragonfly, l’un des plus puissants NPS hallucinogène, puisqu’une dose moyenne ne dépasse le demi milligramme (!) et provoque des effets hallucinogènes sur 72h voir plus… En 2009, un lot de bromodragonfly a été étiqueté par erreur sous l’appellation 2CB Fly (un produit dont la dose moyenne est 40 fois inférieure à celle du bromodragonfly), ce qui s’est traduit par plusieurs hospitalisations et un décès. Cette tragédie met en évidence le risque d’overdose avec ces NPS hallucinogènes dont les doses mortelles sont beaucoup rapides à atteindre qu’avec des hallucinogènes classiques comme les champignons ou le LSD. Comme beaucoup de NPS hallucnogènes dérivés + ou – lointains des phénthylamines (2C, N bomes…), le bromodragonfly est vaso constricteur : il resserre les vaisseaux sanguins, ce qui augmente le risque d’accident cardio-vasculaire. Certains témoignages décrivent qu’au bout de deux jours d’effets intenses, les consommateurs peuvent avoir le bout des doigts et les extrémités qui bleuissent à cause du manque d’oxygène ! Tout cela fait du bromodragonfly un produit que beaucoup de consommateurs évitent de consommer, peut être devriez-vous faire pareil !
Enfin il existe encore quelques NPS hallucinogènes que nous ne décrirons pas ici, a priori ce ne sont pas des produits plébiscités par les consommateurs qui les classent parfois dans d’autres catégories comme celle des « délirogènes », des produits dont l’usage est généralement déconseillé en raison de la dangerosité et du faible intérêt de ces molécules en termes d’effet (risque de bad trips plus important, amnésie qui fait qu’on ne se rappelle plus de son trip, effets secondaires marqués etc). Quoiqu’il en soit, devant une nouvelle molécule que vous ne connaissez pas, renseignez-vous toujours au maximum en croisant les sources et, si vous décidez d’en consommer faites le toujours dans une démarche RDR, en commençant par une toute petite quantité puis en augmentant très progressivement.