Par dépresseurs on désigne des produits qui ralentissent le fonctionnement du système nerveux central, une région du cerveau qui contrôle certaines fonctions importantes comme la respiration et les battements du cœur. Attention, rien à voir avec les anti-dépresseurs qui luttent contre la dépression nerveuse et qui peuvent tout à fait faire partie des dépresseurs (du système nerveux central).
Le risque majeur des dépresseurs est qu’en cas de surdose ils peuvent exposer à la dépression respiratoire : le cœur ralentit, la respiration se fait plus lente et moins puissante, la personne s’endort puis devient inconsciente, son cœur continue de ralentir et peut même s’arrêter, c’est l’arrêt cardio-respiratoire suivi de près par le décès si la personne n’est pas prise en charge. Vous trouverez des informations pour réduire les risques de dépression respiratoire ici mais retenez qu’il faut faire particulièrement attention aux mélanges de dépresseurs ainsi qu’à la baisse de tolérance qui fait qu’après quelques jours d’arrêt de la consommation, le corps se déshabitue du produit et qu’une dose « normale » pourra amener à la dépression respiratoire.
Le second risque important est qu’en plus de l’habituelle dépendance psychique, en cas de consommation régulière, les dépresseurs provoquent TOUS une dépendance physique qui complique l’arrêt de la consommation.
Il s’agit donc d’une catégorie de produit bien particulière, certainement plus difficile à « gérer » que les autres. Il faut aussi faire particulièrement attention avec les NPS dépresseurs qui peuvent être très puissants. Commencez toujours par une dose infime et laissez-lui le temps d’agir pour vérifier la pureté et la puissance du produit que vous avez entre les mains. En effet, sur le même site de vente de NPS, d’une semaine sur l’autre la pureté des produits peut varier fortement.