On appelle opiacé une substance dérivée de l’opium ; elle est donc d’origine naturelle, même si elle a été obtenue par hémisynthèse ( à expliquer) à partir de produits extraits de l’opium.
On distingue :
– Parmi les molécules directement présentes dans l’opium : la morphine, la codéine, la thébaïne, la papavéraldine, la papavérine, la narcéine, la narcotine, la laudanosine…
– Parmi les molécules obtenues par hémisynthèse à partir des précedentes : l’héroïne, l’hydromorphone, l’oxymorphone, l’hydrocodone, l’oxycodone ….
A titre d’exemple la buprénorphine est synthétisée à partir de la thébaïne, il s’agit donc d’un opiacé.
On peut définir un opioïde comme une substance qui ne répond pas à la définition d’un opiacé mais qui peut quand même se lier à un récepteur des opiacés, c’est à dire une cellule cérébrale utilisée pour synthétiser le opiacés.
Cette liaison peut entraîner soit une action tout à fait comparable à celle d’un opiacé on dit alors que l’opioïde est un agoniste entier, soit une action partiellement comparable à celle d’un opiacé, l’opioïde est alors qualifié d’agoniste partiel ou agoniste/antagoniste. Cette liaison peut aussi aboutir à bloquer le récepteur et l’empêcher d’être disponible pour un opiacé, on qualifie alors l’opioïde d’antagoniste.
Remarque : Certains auteurs font du terme opioïde un terme très général « substance pouvant se lier aux récepteurs des opiacés »….les opiacés formant alors un sous ensemble des opioïdes, cette définition est commune et vise à « médicaliser » le discours sur les drogues.
extrait d’ASUD Journal n° 13 (hivers 1997-98) Pour tout savoir et échanger sur les traitements de substitution opiacés rendez vous sur la Plateforme Substitution d’ASUD. La méthadone n’accroche pas plus que l’héroïne, elle accroche différemment. Avec une méthode et de la discipline il est tout à fait possible d’arrêter. Putain ! Qu’est-ce que ça accroche […]
L’article L 1111 -5 du Code SP (dispensation du médecin d’obtenir le consentement du ou des titulaires de l’autorité parentale sur les décisions médicales à prendre lorsque le traitement s’impose pour sauvegarder la santé d’un mineur) a instauré le droit d’opposer le secret médical aux parents (dérogation à l’article 371-2 du Code Civil), encore une fois, après s’être assuré que le mineur le souhaite expressément (et le tracer dans son dossier).
C’est alors (2eme temps) qu’il désigne un adulte de son choix qui l’accompagnera pour la primoprescription.